Au train où vont les choses...
[Questions en suspens]
Moderniser, disent-ils...
Un service public vraiment renforcé ou dilué?
Dans les méandres de la SNCF |
Une privatisation rampante s'installe, conforme aux impératifs bruxellois.
La dérégulation se met en place peu à peu.
Or le train n'est pas un bien de consommation ordinaire
"... En arrière plan de cette réforme figure... l'ouverture à la concurrence à laquelle la SNCF doit se préparer. Exemple : en échange de la possibilité pour la SNCF de réintégrer RFF, la Deutsche Bahn allemande a obtenu l'ouverture à la concurrence du transport régional de voyageurs en France. Cette ouverture ne devrait pas être possible avant 2019 mais déjà, les esprits s'échauffent.
Face à l'arrivée de la concurrence, les syndicats mettent en avant la question du devenir des lignes non rentables : "Est-ce qu'il faudra passer à la route ?", se demande l'Unsa. Et comment s'organisera le transfert des personnels : "Pour le moment, ces questions ne sont pas réglées."
Au delà, c'est bien la question de l'avenir du service public qui est en jeu, selon l'Unsa. En Allemagne, chaque région peut déjà choisir son opérateur et 22% des transports régionaux sont réalisés par des concurrents de la Deutsche Bahn. Parmi lesquels... la SNCF avec sa filiale Keolis. "Nous ne sommes pas un bien de consommation ordinaire", rappelle Marc Bauger. "Il s'agit de continuité du service mais aussi de sécurité".
Retour à l'Etat stratège ou risque d'éclatement du système, quand la SNCF a besoin de cohérence?
Une réforme euro-compatible, à l'heure où Bruxelles exige la privatisation de la SNCF, qui se précise pour certaines lignes.
La course à la sous-traitance n' arrange rien, surtout du point de vue de la sécurité.
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